« Une armée qui soigne » – le service de santé 14-18 – prolongée jusqu’au 17 janvier 2016
21 Sep 2015, Posté par expositions dansL’exposition une armée qui soigne restera en place jusque mi-janvier 2016 au musée du Val de Grace. Cette exposition que nous avons déjà mentionnée couvre divers aspects du service de santé 14-18 et présente des pièces assez exceptionnelles en complément de l’exposition permanente du musée. Ci-dessous, quelques clichés des pièces exposées.
A tout seigneur tout honneur : la plaque commémorative de la citation à l’ordre de l’armée attribuée à l’école du Val de Grace pour son action durant la Grande Guerre.
L’exposition présente d’abord les uniformes et l’équipement des personnels de santé. La signalétique sur le champ de bataille : le personnel de santé (médecin, infirmier, pharmacien…) porte le brassard de neutralité blanc à croix rouge. Ici un exemplaire de médecin attribué avant le conflit (liseret doré) et son tampon de réception sur la face interne.
A partir de 1915, le personnel de santé reçoit en dotation le casque Adrian avec le caducée, la branche de laurier et la branche de chêne.
Le casque Adrian vient en remplacement de la cervelière distribuée comme une solution de protection provisoire contre les projections sur le champ de bataille. Cervelière et casque permettent d’éviter nombre de blessures au crane, mais ni l’une ni l’autre ne confèrent une protection contre les tirs directs ou les explosions trop proches.
Infirmière, médecin et infirmier régimentaire auprès d’un blessé. Médecin et infirmier présentent l’uniforme bleu horizon. Le blessé (également un infirmier d’après les boutons de sa capote 1877) présente l’uniforme d’entrée en guerre avec un pantalon garance. Au fond, le brancard à compas Franck (du nom de son inventeur) modèle 1892.
L’exposition présente beaucoup de matériel utilisé quotidiennement par le personnel du service de santé à l’instar de cette malle à pansement accompagnée d’un sac d’infirmier et de sangles de portage pour les brancards.
Encore du matériel : une trousse d’infirmier, le pansement individuel, distribué à chaque soldat et une version avec teinture d’iode.
L’exposition aborde largement le thème des différents traumatismes subis par les soldats au front avec les problématiques nouvelles des gueules cassées et des chocs traumatiques.
Le problème du triage et de l’évacuation des blessés est naturellement développé, avec notamment les documents de suivi des blessés et les infrastructures développées pour rapprocher l’hopital du front, comme cette barraque système Adrian.
Une exposition très riche donc, à voir, grâce à la prolongation, jusqu’au 17 janvier 2016.